The Arab world’s market between emerging signatures and established names.

Diptyk Magazine - Marie Moignard
Du 25 au 27 octobre, la foire parisienne consacrée aux scènes du monde arabe et iranien mêlait valeurs établies et jeunes créateurs prometteurs. L’occasion d’amorcer une collection à prix accessible ou d’investir dans des artistes confirmés. Sélection. 
On ne présente plus le génie précoce de Baya, jeune fille originaire de la région d’Alger exposée en 1947 à la Galerie Maeght à Paris à l’âge de 16 ans. Quand ses peintures des années 80 présentées sur Menart par Le Violon Bleu (Tunis) culminent entre 27 000 et 50 000 €, Dali Hamdi, directeur artistique de la galerie, a eu la bonne idée de lancer en parallèle The Lobster Edition. Basée à Londres, cette galerie d’art en ligne est dédiée aux multiples des grands artistes du monde arabe. On peut y acquérir des lithographies d’Etel Adnan ou Chaïbia, la période praguoise de Farid Belkahia, mais aussi des contemporains comme la récente série Rosebud de Najia Mehadji pour 1 400 € (50 exemplaires) ou une gravure de Rachid Koraïchi de sa série hommage aux grands auteurs de la littérature arabe pour 1 800 € (60 exemplaires).
October 28, 2025